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Marion Parizot

Avant d’être détoxologue, j’ai été coiffeuse pendant 15 ans.

 

J’ai commencé très jeune. Petite, je suppliais mes parents de m’acheter des têtes à coiffer… Je savais déjà. Je voulais coiffer. C’était viscéral. Et très vite, j’ai compris une chose : toucher la tête, c’est toucher l’âme.

 

Quand une personne s’asseyait en face de moi, devant le miroir, il se passait quelque chose.

Qu’on soit dans un salon de quartier ou en pleine Fashion Week, que je coiffe pour des défilés ou pour une grand-mère qui venait se faire belle, les confidences arrivaient toujours. Parfois intimes. Parfois bouleversantes. Parfois secrètes.

Et j’étais là. À l’écoute. Toujours avec douceur. C’est ça qui m’a portée : écouter, conseiller, accompagner.

Marion Parizot detoxologue

Puis la vie m’a éveillée tôt. Trop tôt, peut-être. Mais ça, je le raconterai plus tard. En tout cas, j’ai toujours su que la coiffure ne serait qu’un passage. 

Que j’irais plus loin dans l’accompagnement.

 

Le Covid a été un coup d’arrêt — comme pour beaucoup. Impossible de vivre à Paris sans revenus. Alors je suis revenue là où j’ai grandi. Ça a été un déchirement… et une évidence. Revenir à la terre. À mes racines. Revenir à moi.

 

Je me suis formée à l’École Lyonnaise des Plantes Médicinales, puis pendant deux ans pour devenir détoxologue. Et là… j’ai su. Le massage, c’était une évidence. Je l’aimais déjà à travers les soins capillaires, les crâniens… Mais là, j’y trouvais enfin un espace plus grand, plus juste, plus ancré.

 

Je n’ai jamais eu peur de m’occuper des autres. Jamais eu d’ego là-dessus. J’aime prendre soin. Vraiment. Et aujourd’hui, je n’ai plus peur d’assumer pleinement que je sais que je fais du bien. Je l’ai senti. Je l’ai vu. Et je sais, au fond de moi, que je n’en suis qu’au début.

J’ai cette intuition forte, ce regard qui capte, cette sensibilité que je n’ai plus envie de cacher.

 

Alors oui, entre-temps, je suis devenue maman. Deux fois. Et ça a ralenti mon élan professionnel, forcément. Parce que pour moi, c’était essentiel d’être là. Mais aujourd’hui, je sens que c’est le moment. De penser aussi à moi. D’exister au-delà de mon rôle de mère. D’exister pleinement comme femme, praticienne, accompagnante.

 

Je me déplace encore à domicile, pour l’instant. Et j’ai des projets en gestation, que je garde pour moi. Parce que chaque chose en son temps. Parce qu’à vouloir être partout, on finit par être nulle part. Et moi, je veux être là. Présente. Entière.

 

Je suis fière de ce chemin. Fière de mon parcours atypique, cabossé par endroits, lumineux ailleurs. Et surtout… je crois en moi. Personne ne croira jamais plus que moi en ce que je porte.

 

Parce que ce que je propose, ce n’est pas juste du massage. Ce n’est pas un soin comme un autre. Ce n’est pas prendre votre argent pour une heure de détente.

 

C’est existentiel.

 

Je n’ai pas choisi ce métier pour me sauver moi-même. Je ne l’ai pas attendu comme une béquille après un burn-out. Non. Je prends soin des gens depuis l’âge de 15 ans. Et aujourd’hui, j’en ai 34.

 

Cela fait 19 ans que je prends soin des autres. Et ce n’est que le début.

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